- -pnée
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⇒-PNÉE, élém. formantÉlém. tiré du gr.
«respirer», entrant dans la constr. de quelques subst. fém. en méd. et signifiant «respiration pulmonaire (anormale)» caractérisée par le 1er élém. tiré du gr. V. hyperpnée (s.v. hyper-) et aussi:
hypopnée, subst. fém., rare. Ventilation insuffisante des alvéoles pulmonaires. Synon. hypoventilation alvéolaire (d'apr. Méd. Biol. t.2 1971).polypnée, subst. fém. ,,Respiration rapide amenant habituellement une hyperventilation`` (Méd. Biol. t.3 1972). On observe chez tous ces névropathes la même réduction de la respiration et de l'émission de CO2 et cela quelquefois d'une manière considérable malgré la polypnée apparente (JANET, Obsess. et psychasth., 1903, p.X).tachypnée, subst. fém. ,,Accélération du rythme respiratoire`` (Méd. Biol. t.3 1972). Le nombre des respirations atteint 30-40 remplaçant alors une tachypnée modérée (CAMUS, GOURNAY ds Nouv. Traité Méd. fasc. 2 1928, p.803).REM. 1. Empr. au gr., v. dyspnée, orthopnée et aussi: Apnée, subst. fém. Suspension, volontaire ou non, de la respiration. Plongée en apnée. La respiration devient irrégulière, (...) puis après une expiration profonde mais courte, le sujet reste en apnée prolongée (DOPTER ds Nouv. Traité Méd. fasc. 1 1926, p.476). Eupnée, subst. fém. ,,Respiration normale. Anton. dyspnée`` (Méd. Biol. t.2 1971). 2. Parallèlement à -pnée fonctionne pnéo-, élém. formant, comme synon. (désuet) de pneum(o)- dans quelques subst. en méd. V. pnéogramme, pnéographe, pnéomètre, pnéométrie, pnéoscope ds Méd. Biol. t.2 1971; de sens voisin, spir(o)- sert à former des termes de méd. portant plutôt sur le souffle respiratoire, un peu comme pneumat(o)-. Prononc.:[-pne].
Encyclopédie Universelle. 2012.